mardi 22 octobre 2013

Episode 23 : Quoi encore ?


C'est l'histoire d'une citadine qui s'installe dans un joli petit village méridional.

Comme il est mimi ce petit coin de paradis , si pittoresque , si charmant.

Une fontaine millénaire trône au beau milieu de l'unique place , les vieux jouent aux boules...

Un authentique village à la Pagnol.

Pourtant l'histoire qui s'y rattache n'a rien de Pagnolesque .

Après 5 ans d'une bataille judiciaire acharnée qui opposât TOUT le village à la bonne dame , la justice ordonnât la condamnation de la fontaine ancestrale.

Le bruit du filet d'eau s'écoulant de cette fontaine empêchait la casse-couille de dormir.

Quel rapport avec les forains me direz vous ?

Soyez surs que n’importe quel guignol mal embouché peux remettre en cause nos certitudes .

L'union ne fait pas toujours la force face à des riverains ignorants de nos us et coutumes ou de notre façon de nous faire entendre.

Ignorants ou revanchards ?

Sous prétexte de devoir changer de parking durant 18 jours , certains en viennent à nous haïr. 

Le malheur pour nous , c'est que ceux là ont une carte électorale en bonne et due forme.

Vos ancêtres travaillait dans cette ville depuis 1936 ? 

Qu'importe votre droit au bail est inexistant !

Aucune protection juridique ne nous protège de nous même , encore moins des injustices extérieurs . 

Aucune protection morale ne nous protège des commentaires lapidaires écrits aujourd'hui dans un canard du coin.

L'année dernière à Rouen lors de l'incendie du "pont Mathilde " plusieurs familles on faillit perdre la vie , en plus de perdre leur matériel (une petite vie aussi)...

La campagne de dénigrement initiée par les assurances du camion citerne porte ses fruits .  

Les forains seront rendus responsables de l'effondrement du pont , tiens donc , parce que Maxime dormait en dessous ?

Certains habitants de Rouen le crois .

Les haines se lisent dans le journal .

Comme en 1936 ? Non , faut pas charrier .

Mais il suffirait d'une seule citadine qui ne puisse pas dormir : 

L'eau de la fontaine de notre métier fait trop de bruit .





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